Voyage en Irlande

Voyage en Irlande

 Si je vous dis Irlande : que voyez-vous ?

Fermez les yeux et rêvez.

Moi je vois les lacs du Connemara, des églises en granit, des moutons....de la laine et un bel irlandais (le pull !!)

 C'est le départ pour un long voyage avec 2 traversées en ferry ... L'Irlande cela se mérite, cela se désire. Un court passage par l'Angleterre permettra de se préparer, de s'acclimater.

 Ce sont des petites routes qui nous mèneront à notre gîte près de Galway. Ici d'ailleurs on ne parle pas en kilomètres ou en miles, mais en temps de route.

 Fuyons ces autoroutes, remontons le temps et apprenons à flâner.

 Tout est tel que je me l'étais imaginé :

L'accueil est chaleureux.

Les paysages sont somptueux.

Le temps est pluvieux.

Les moutons sont nombreux.

Imaginez, aller en Irlande et ne pas ramener de laine ! Non c'est inimaginable !

Les pulls irlandais ne sont qu'enchevêtrement de points, un travail d'orfèvre. La laine vendue en écheveaux est brute, rugueuse, faite pour la vie en plein air. Et déjà, vous vous imaginez comme ces marins, protégés du vent et des embruns.

 Le choix est redoutable et emporté par l'enthousiasme et la magie environnante, ce sont les bras chargés que nous rentrerons :

un gilet irlandais, un vrai,

de la laine, naturelle, verte, jaune et rose

et... des projets plein la tête.

 De ce voyage naîtront, une poule, un ours skieur, un pull de sport et un manteau qui a lui seul est toute une histoire.

 Il ne verra le jour que des années plus tard....

 Dans mon « armoire à laine » c'est le bazar, alors il faut ranger ! Sur l'étagère je retrouve cette laine irlandaise tant convoitée et pourtant oubliée depuis quelques années. Certes j'ai fait 2 pulls pour mon fils, mais il me reste deux écheveaux.

 Dans un autre recoin, traînent de vieux catalogues des années 60, que je tiens de la grand-mère de mon mari... Je feuillette, et il est là ! En fait un mélange de deux modèles ! La laine est sur l'étagère...

Je commence immédiatement et au diable le rangement !!!

 Il avance rapidement, mais tout à coup c'est la panique : je n'ai plus assez de laine. Je ne peux retourner en Irlande, bien que l'envie ne me manque pas.

 Je récupère la poule et l'ours skieur auprès de l'amie à qui je les avais confiés pour ses enfants et je les détricote...

Sauvée ! Le manteau est terminé. Je vais pouvoir le porter ! Mais aujourd'hui, il vit sa vie sur le dos d'une amie !!!!!

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